David K représente quelque chose de trop rare dans la musique électronique aujourd’hui: un artiste qui fait de la musique d’abord et de la musique de club en second lieu. Pour lui, l’émotion est primordiale, le format pop a ses avantages et le matériel original est toujours meilleur qu’un échantillon. Tard dans la nuit et tôt le matin, il danse seul dans son atelier, tapant sur ses claviers et lançant ensemble des arrangements à la volée (pianiste de formation, il ne supporte pas de faire de la musique affublée d’une souris).
Les racines de David K sont à Paris, où il a vécu toute sa vie jusqu’en 2011. Il a grandi dans les registres de son père: Bob Marley, Otis Redding, Serge Gainsbourg, Madness, Blondie, Le Clash, disco, classique, valse tchèque (de Gainsbourg est probablement ce qui vient le plus). Il a commencé à faire du DJ à la fin des années 80 avec un équipement de fortune, avec une radio et un magnétophone, mais une fois qu’il a eu sa première rave en 1991, il est allé directement aux Technics 1200. Il fait ses débuts en 2002 sur Sismic Music, une petite maison parisienne, et rencontre quelques figures de la scène underground parisienne, comme Dan Ghenacia, qui l’emmène à l’écurie Freak n ‘Chic, Phil Weeks, qui a sorti l’un de ses premiers 12 pouces, Yo Chicago, sur Robsoul Recordings.